samedi, avril 27, 2024
Jeux videos

Rétrogaming : Une tendance déjà révolue ?

Le rétrogaming est la passion des gamers pour les jeux vidéo vintages. La majorité de ces joueurs apprécient ces amusements rétros parce qu’ils leur permettent de revisiter certaines distractions de leur jeunesse. Les plus jeunes, en revanche, sont enthousiastes à l’idée de découvrir l’univers des jeux symboliques qui ont marqué d’autres générations.

Le rétrogaming : qu’est-ce que c’est ?

Traduit de manière littérale, le terme rétrogaming de l’anglais signifie “jeu rétro”. Les anciens jeux sont ceux lancés entre 1970 et 1990. Ils ont la particularité d’être créés sous un format 2D. Hormis ce genre de distractions, le rétrogaming peut également faire référence à des ordinosaures ou des collections de figurines. Le concept a vu le jour lorsqu’une reproduction de games vintages, destinée à une nouvelle génération a été faite au début des années 90. Si la cible était la nouvelle génération, ce sont pourtant les anciens joueurs qui sont devenus les premiers adeptes du rétrogaming.

A découvrir également : Forza Motorsport enflamme la colère de ses fans avec sa dernière mise à jour

L’une des premières distractions rétros rééditée a été Pac Mania, dérivé du jeu Pac Man. Ensuite, c’est le jeu symbolique Space invaders créé en 1978 qui a été reproduit. Connue sous l’appellation de Space Invaders 91, cette version a connu un grand succès. L’année 1995 est marquée par la création de la console de cinquième génération : la Playstation. Les jeux sont désormais en format 3D, offrant une qualité d’image supérieure et une plus grande liberté dans les mouvements des avatars. Toutefois, même si les nouvelles consoles ont donné naissance à des jeux mythiques comme Donkey Kong, les joueurs finissent par être nostalgiques de la première génération de jeux vidéo emblématiques. Ce qui redonne de la notoriété à une console telle que la NES, qui permet de revisiter l’univers du jeu culte Super Mario Bros.

Quel business cela représente ?

Dans les commerces qui vendent ces dispositifs électroniques, il est possible de retrouver des milliers de jeux. Leurs prix varient considérablement en fonction de différents paramètres. Un game rétro peut être commercialisé à un prix abordable, inférieur à 20 euros, en fonction de la console. Pour certains en revanche, un tarif moyen de 30 à 50 euros peut être appliqué. Les produits les plus rares sont proposés à des prix onéreux. Notez que dans certains cas, vous pouvez retrouver plusieurs modèles d’un jeu à des tarifs différents. Grâce à internet, le rétrogaming est devenu plus accessible, puisqu’il permet de partager les jeux, en utilisant l’émulation. Une technologie qui a volé la vedette au NES.

Lire également : Marvel’s Blade : le jeu annoncé ne verra pas le jour avant…

En effet, il est devenu inabordable pour certains nostalgiques de débourser minimum 20 euros pour acheter un jeu vintage. D’autant plus qu’il faut prévoir plus d’une centaine d’euros pour les distractions les plus mythiques, en version complète. Même certains emballages de jeu rétro sont commercialisés à des prix exorbitants. De plus, pour s’assurer du bon maintien de sa console, il faut disposer de connaissances avérées en soudage et en électronique. En ce qui concerne les jeux, il est requis d’utiliser des piles de rechange pour garantir leur bon fonctionnement, sur le long terme. L’investissement que représente l’achat d’une Nintendo, ainsi que le coût d’entretien du matériel en découragent plus d’un. L’émulation se présente donc comme la solution choisie par de nombreux gamers pour se remémorer le plaisir procuré par leurs jeux vidéo de jeunesse. Si la technologie n’était pas très aboutie, il y a de cela quelques années, de nombreuses améliorations ont permis de résoudre les soucis d’instabilité et de qualité.

Source image : https://www.flickr.com/photos/blackwarrior57/4606725861

pix

Après un parcours en tant que gamer assidu et blogueur, avant de se forger une réputation dans l’industrie grâce à ses analyses pointues et ses critiques constructives, Pierre est aujourd'hui le rédacteur en chef de Pixels Addict.