lundi, octobre 27, 2025
Manga

Découvrez en photos le premier Yamato Manga Fest à Semur-en-Auxois : une édition qui s’annonce riche en surprises !

À l’ombre des remparts médiévaux de Semur-en-Auxois, un vent nouveau souffle depuis le samedi 25 octobre avec le lancement du tout premier Yamato Manga Fest. Ce festival dédié à la culture japonaise et au manga a rapidement conquis un public passionné et diversifié, réunissant amateurs éclairés, cosplayers enthousiastes et néophytes curieux. Dans la chaleureuse ambiance de la salle Saint-Exupéry, près d’une soixantaine d’exposants venus de toute la France ont partagé leur amour pour les univers dessinés et animés nippons, entre boutiques spécialisées, artisans, créateurs, et librairies locales telles que L’Écritoire. L’événement, qui s’étend sur deux jours, promet une immersion totale, mêlant cosplay, jeux vidéo, ateliers de dessin, mais aussi rencontres avec des mangaka et des professionnels du secteur, témoignant de la richesse et de la diversité des contenus mangas, animés et de la pop culture japonaise.

Ce premier rendez-vous à Semur-en-Auxois s’inscrit dans la volonté de dynamiser la scène culturelle locale tout en invitant les otaku et curieux à découvrir les subtilités narratives des mangas : leur rythme de publication, la différence entre un « tankōbon » (volume relié) et un chapitre prépublié dans un magazine comme Jump ou Sunday, ou encore les enjeux d’adaptation en animé par des studios réputés tels que Bones ou MAPPA. Les visiteurs ont pu admirer des figurines, des goodies, et même participer à un concours de cosplay, soulignant l’importance de la mise en scène et de l’interprétation dans cette passion collective. Cette première édition riche en surprises et en rencontres confirme le succès grandissant des festivals dédiés au Japon, accessible à tous, sans distinction d’âge ni de niveau de connaissance.

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Des exposants venus de toute la France pour valoriser la culture manga à Semur-en-Auxois

La présence d’une soixantaine d’exposants installés dans les salles Saint-Exupéry et Viollet-Le-Duc a permis une découverte approfondie des différentes facettes du manga et de la culture japonaise. Sous les projecteurs, des boutiques spécialisées proposaient des éditions variées, allant de volumes reliés — ou tankōbon — aux éditions spéciales traduites, essentielles pour les collectionneurs soucieux de la qualité de la traduction et du respect des versions originales. Ce soin éditorial est d’autant plus important que la chronologie de parution entre les chapitres dans les magazines japonais et la sortie des volumes physiques diffèrent souvent, incitant à suivre les simulpubs légaux pour les fans les plus assidus.

Le festival a également donné la part belle aux artisans et créateurs locaux, à l’image de Lugh d’Allerey, et à des libraires de la région, contribuant à tisser un lien fort entre la culture manga et le tissu économique local. Cette diversité d’exposants enrichit l’expérience des visiteurs, en combinant plaisir visuel et découvertes éditoriales souvent méconnues des novices.

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La montée en puissance du cosplay : une expression artistique et narrative

Au cœur du festival, le cosplay s’est imposé comme un pilier incontournable, incarné par des participants comme Adélina et Chloé, qui revisitent avec passion les costumes, coiffures et maquillages emblématiques de leurs personnages préférés. Le cosplay, bien plus qu’un simple déguisement, est une forme d’expression qui permet de revivre les émotions, les traits de caractère et les arcs narratifs des héros et héroïnes de mangas et animés. C’est également une discipline exigeante, souvent méconnue, nécessitant une connaissance approfondie des œuvres pour être fidèle au canon, sans tomber dans le fan service ou les interprétations erronées.

Cette pratique rassemble différentes générations dans un esprit convivial et respectueux de la propriété intellectuelle, loin du gatekeeping excluant, et laisse la place à la créativité individuelle. Le concours cosplay, organisé le lendemain, promettait de belles performances, témoignant d’un engagement sérieux et d’une préparation rigoureuse.

Plongée dans l’univers des mangaka et des studios d’animation au Yamato Manga Fest

La rencontre avec des dessinateurs a constitué un autre point fort de cette première édition. Ces professionnels, souvent issus de studios renommés tels que Wit ou encore MAPPA, ont partagé leurs expériences sur la création graphique, les choix narratifs, et le travail d’adaptation des arcs — suites d’épisodes ou chapitres liés dans une histoire cohérente — au sein d’un animé. Ces échanges précisent comment les histoires gagnent en profondeur avec un développement progressif des personnages et un rythme de publication maîtrisé, essentiel pour ne pas perdre le lectorat, notamment lors du passage de la prépublication japonaise à la sortie internationale.

La richesse des discussions a offert aux visiteurs un regard éclairé sur la différence entre mangas et animés. Tandis que le manga propose un travail minutieux sur la mise en page, le cadrage et l’usage des onomatopées pour transmettre l’intensité émotionnelle, l’animé parvient à dynamiser ces scènes via la musique, le mouvement et le jeu des comédiens de doublage. Comprendre ces nuances, sans tomber dans la surenchère d’adaptation ou le filler (épisodes hors scénario principal), enrichit la compréhension globale de la narration japonaise.

Une palette d’univers à découvrir pour débutants et passionnés

Le Yamato Manga Fest s’est aussi distingué par ses ateliers et stands dédiés aux débutants, proposant des initiations aux codes du manga et aux bases du dessin et du cosplay. Cette approche pédagogique permet de comprendre les genres variés, du shōnen (mangas destinés aux jeunes garçons, souvent axés sur l’aventure et le combat) au seinen (œuvres pour un public adulte, plus matures et réalistes), en passant par le josei (destiné aux jeunes femmes). Les visiteurs pouvaient ainsi s’orienter en fonction de leur humeur ou de leur niveau d’expérience, ce qui est une réelle plus-value pour éviter une entrée trop abrupte dans cet univers parfois complexe.

Les conseils prodigués incluaient des recommandations sur les éditions à privilégier pour s’immerger dans certains arcs narratifs incontournables sans spoilers, ainsi que des astuces pour accéder aux œuvres légalement. Cette dimension éthique et inclusive est essentielle dans une communauté sensible aux droits d’auteur et désireuse de préserver la diversité culturelle japonaise.

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Fred Chevalier

Passionné par les jeux vidéo et la technologie, j'adore explorer les dernières innovations du monde geek. À 22 ans, je passe souvent mes soirées à coder ou à découvrir de nouveaux univers dans les jeux. Fan de science-fiction et de comic-book , je rêve de créer un jour mon propre jeu vidéo. fan de la culture des animé et des mangas et de la pop culture.

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